Infinite Ryvius
Langue d'origine : japonais Titre original : Mugen no Ryvius
Résumé : En l'an 2137, le vaisseau école Liebe Delta part en mission d'entraînement avec à son bord des centaines d'élèves pilotes, des adolescents de quinze à seize ans pour la plupart, qui sont encadrés par quelques instructeurs et de jeunes recrues. Kôji Haiba fait partie des élèves et doit recevoir son diplôme à l'issue du voyage. A bord du vaisseau, il a retrouvé son jeune frère Yûki ainsi que leur amie d'enfance à tous les deux, Aoi, et il a noué des liens avec d'autres élèves tels que Ikumi ou Erina. Suite à des protubérances solaires exceptionnelles, une partie du système solaire est recouvert d'épais nuages magnétiques, qui englobent aussi toute l'hémisphère sud de la Terre depuis quatre-vingt huit ans. Les hommes désignent cette portion inhospitalière de l'espace par le terme de mer de Guedolt. Les vaisseaux peuvent s'aventurer sans difficutés à sa surface mais plus ils pénètrent vers l'intérieur, plus la gravité et les orages magnétiques augmentent, et aucun n'est encore parvenu jusqu'au fond sans être détruit avant. Le plan de vol initial prévoit de d'effleurer la mer de Guedolt avant de rejoindre une station orbitale. Pour des raisons de sécurité, les entraînements sont arrêtés tant que le vaisseau n'a pas quitté la zone à risque. Hélas, au moment où le Liebe Delta longe les nuages, le système de navigation déraille complètement et fait plonger le vaisseau dans la zone dangereuse. L'engin spatial a subi des dégâts et n'a plus assez de puissance : Il est inexorablement attiré vers le fond. Les niveaux de pénétration dans la mer se mesurent en Shiars. Shiar 1 est le niveau maximal que peut supporter un vaisseau spatial normal. Au delà de cette profondeur, seuls les engins spécialement conçus peuvent résister à la gravité et aux turbulences mais ils sont limités au niveau Shiar 3. Alors que le vaisseau commence à se désagréger sous l'effet de la gravité, les passagers s'engouvrent dans un module de survie qui doit résister plus longtemps que les autres élèments mais cette cellule n'est pas conçue pour pouvoir s'arracher des fonds de la mer Guedolt et remonter à la surface. La situation étant désespérée, les instructeurs décident de libérer le Ryvius. Infinite Ryvius est donc l'histoire d'un périple dans l'espace dont l'intrigue repose beaucoup sur les mystères qui entourent le Ryvius et ses origines, notamment l'identité et la nature de la jeune fille, qui peut commander le vaisseau au doigt et à l'oeil. L'anime attache aussi beaucoup d'importance aux caractères des personnages qui évoluent dans ce huit clos. De ce côté là, nous retrouvons les traits de psychologie qui abondent dans Evangelion. Comme Shinjin, Kôji est un personnage complexe. Certes, il n'est pas aussi introverti ni aussi désespérant que Shinjin, mais dans les situations difficiles, son masque de garçon sympathique tombe et ses relations avec son frère sont toujours difficiles. En revanche, il semble avoir des affilités avec la fille en rose mystérieuse du Ryvius. C'est après sa prière, qu'elle est intervenue comme dans un rêve, pour déclancher les propulseurs du Ryvius. A l'exception de la rivalité des deux frères, les histoires au sein des naufragés sont beaucoup moins recherchées que celles d'Evangelion ou même des meilleurs Gundam. Blue représente le stéréotype du "voyou fini qui n'est pas un mauvais garçon au fond" mais qui ne supporte aucune autorité donc n'arrête pas de poser des problèmes. Juli (prononcer Yuli), elle, est le personnage effacé au départ qui devient progressivement le véritable commandant du vaisseau et qui se bat pour calmer les plus impétieux. En tout, il existe une bonne quinzaine de personnages secondaire de même importance, avec chacun leurs histoires d'amour haine. Finalement, c'est un peu beaucoup et cela handicape le récit de l'aventure en elle-même mais d'un autre côté, cela fournit plus de consistance à la série, même si ces histoires de sentiments paraîtront mièvres à plusieurs d'entre vous. Nous restons toujours dans un contexte sérieux, même si le scénario comporte quelques moments de détente. Dans tous les cas, nous sommes éloignés séries burlesques comme Nadesico, et nous sommes même loin des scènes de délire de Misato dans Evangelion. D'un point de vue technique, le design des personnages reste classique et l'animation est bonne, sans être aussi recherchée que dans Cowboy Bebop ou Escaflowne, mais certaines scènes sont particulièrement réussies, comme celle de l'envol de la fille mystérieuse, qui accompagne le Ryvius qui s'extrait de la mer de Guedolt. Petite mention spéciale également pour les deux génériques, notamment celui de fin, que nous vous recomandons d'écouter |

|
|