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Perfect blue


Résumé : Le succès connu par le groupe Cham est loin du succès attendu par sa chanteuse principale, Mima Kirigoe et par Rumi, son impresario. Mima prend la décision de tourner la page et de tenter sa chance comme actrice. Poussée par Rumi, qui est aussi une ancienne idole reconvertie, Mima participe au tournage d'une série TV avec de petits rôles. Frustrée par cette situation, qui bouleverse sa vie, elle perd un peu ses repères et le sens des réalités et des limites, et elle se laisse emporter par le système du show business. Elle tourne des scènes osées et se fait photographier dans des magazines de charme, par exemple, sans opposer la moindre résistance face à ses agents. Psycologiquement, Mima connait en fait de graves problèmes et ne s'est confiée à personne. Sa raison vacille, d'autant plus qu'une personne malveillante s'en prend à son entourage et commet des meurtres sauvages. Mima sait qu'elle a des fans fort contrariés par le tounant de sa carrière. Elle a remarqué la présence de l'un d'entre eux, qui la suis régulièrement à chacun de ses déplacement. Sur l'internet, elle a aussi découvert un site qui lui est consacré, avec une foule de renseignements qui l'effraient à cause de leur précision. Elle tente de continuer à vivre normalement, mais régulièrement, depuis qu'elle a arrêté de chanter, elle voit sans cesse apparaître une autre Mima, une Mima dans sa tenue de chanteuse et qui s'enfuie toujours à son approche Perfect Blue est certes un thriller, mais il attache plus d'importance à la vie et à la métamorphose progressive de Mima. Les meurtres sont presque traités comme des évènements extérieurs rapportés par la télévision et les journaux, alors que le lien entre les victimes et l'ex-chanteuse est évident. Le plus effrayant est de voir Mima enfermée dans une solitude constante. Sur la forme, le film est empreint de violence et de sexe. Il est bien un ton en-dessous des anime les plus stéréotypés du genre, tel que Urutsukidoji, qui ne lésigne pas sur les corps déchiquetés et les viols. Nous nous habituions à l'overdose de violence véhiculée par un épisode de Urutsukidoji, tellement c'est exagéré. En revanche, dans Perfect Blue, qui joue sur la mesure et le réalisme, ces scènes arrivent à nous choquer. Le phénomène des Idoles, même s'il est compréhensible chez nous, est beaucoup plus en vogue en Asie et le film nous montre les dérives, qui peuvent anéantir phsychologiquement une jeune femme et la pousser à bout. Un anime comme Key the Metal Idol, bien que destiné à un public plus jeune, a aussi traité du côté artificiel de ces personnes transformées en poupées, mais plutôt en dénonçant le comportement aveugles des fans et la série déborde largement du sujet. Perfect Blue s'intéresse beaucoup plus au status de l'idole et pose le problème plus abrutement, ce qui ne l'empêche pas d'être aussi "prise de tête" que Key The Metal Idol ou Evangelion. Perfect Blue est un dessin animé pour adulte, par ses scènes osées, par son rythme lent et la masse de réflexions que suscite la vie de Mima. Contrairement à ce que nous aurions pu imaginer par la qualité de l'animation et des dessins, le réalisme ne prime pas. Il laisse place à un monde assez déjanté, tel que le perçoit Mima, où les scéances de tournage se confondent avec la vie réelle, des flashbacks et des éternels recommencements. Le déroulement de l'histoire s'en trouve considérablement compliquée. Nous retrouvons là une partie de l'atmosphère de Magnetic Rose, le premier sketch de Memories, auquel ont participé des membres de l'équipe de Perfect Blue.