Umi ga kikoeru
Langue d'origine : japonais Titre original : Umi ga kikoeru Titre anglais : Ocean waves
Ce qui est disponible : un téléfilm
Résumé : Rikako Muto est une lycéenne de Tokyo qui vient s'établir à Kochi avec sa mère en cours d'année scolaire. Kochi est une ville sur l'île de Shikoku, au sud du Japon, très différente de Tokyo. Bien que bonne élève et charmante, Rikoku s'habitue mal à son nouvel environnement et ne s'intègre pas parmi les élèves. Ses parents sont séparés et a suivi avec regret sa mère à Kochi. Ce téléfilm a été produit par une "jeune" équipe des studios Ghibli sans la participation des grands ténors que sont Isao Takahata et Hayao Miyazaki. Le graphisme des personnages, l'animation et les décors sont soignés même s'ils ne sont pas très exceptionnels. Le style se veut réaliste comme dans Omohide Poroporo et l'essentiel est dans les dialogues. Ne vous attendez pas à avoir de l'action. L'histoire en elle-même est simple mais la réflexion porte surtout sur les différences culturelles et la maturité progressive des adolescents. Il est à notre avis essentiel de pouvoir comprendre les dialogues pour apprécier ce téléfilm. Umi Ga Kikoeru est seulement un téléfilm et le soins apportés aux décors ou à l'animation paraissent moins grands que dans les grands classiques tels que Majo No Takkyubin ou même Mimi ô Sumaseba. Cependant, le souci du détail est impressionnant. Prenons la gare de Kichijoji où sont pris plusieurs plans. Nous connaissons cette gare (Pazu y est souvent passé pendant son séjour au Japon et Lum habite dans une ville pas très éloignée) et nous vous confirmons que l'architecture est respectée scrupuleusement dans Umi Ga Kikoeru. La sortie vers le grand magasin "LonLon" est bien ainsi et les barrières, les escaliers et les quais sont conformes et puis ce ne sont bien que des trains orange et jaune (Omnibus) qui circulent dans cette gare. Certes, d'autres anime ont eu ce même soucis de réalisme. Dans X de Clamp, par exemple, les monuments de Tokyo et la gare sont identiques aux modèles originaux. Cependant, ce réalisme poussé à l'extrême nous épate toujours. L'histoire entre Taku et Rikoku s'efface presque devant ces sujets et donne à leur liaison une certaine légèreté. Le spectateur n'est pas focalisé dessus comme dans beaucoup de soap-opera. Les sentiments amoureux s'intallent progressivement avec le temps, sans avoir recourt à des artifices communs à tous les soap-opera tels que les quipropos à répétition ou les empêchements de dernière minute. Citons dans ce cas, les séries telles que Maison Ikkoku, Kimagure Orange Road ou encore DNA2. La seule exagération dans ce téléfilm est sans doute la misantropie très prononcée de Rikako. Sinon ce téléfilm est bien servi par des BGMs très agréables à écouter et par une très jolie chanson comme générique de fin. |

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